FRENCHIE NEWS, DES NEWS FRAICHES ET FRENCHIE

Je pourrais publier un article sur l'importance de décider d'être donneur. Toutefois, je ne suis pas certaine que je convaincrais tout le monde. Alors j'ai choisi de publier ce témoignage... d'une personne pour qui le seul salut, c'était de recevoir un greffon. Voici l'histoire d'une personne qui a toujours donné tellement d'amour que son coeur s'est usé... Heureusement, le don d'organe existe ! Lisez ce qui suit... Poignant d'amour et de vérité... et pensez-y !

Depuis peu, c'est un nouveau petit coeur qui bat en moi ...

Dans la précipitation de ces derniers jours, et au creux de cette vague où tant d'émotions paradoxales se sont mélangées je n'ai pas encore pris assez de recul sur cet événement pour me rendre compte de la portée, de l'importance et de la véritable signification que cela a...

Cela est difficile, pour moi, aujourd'hui, d'en parler, autrement que maladroitement...

Cependant, car je ne l'ai pas encore fait, j'aimerais remercier symboliquement ce donneur anonyme, qui a (véritablement) changé ma vie ...Dès qu'il m'en sera possible, j'irai allumer une bougie, pour lui, à l'aumônerie de l'hôpital ...En attendant de pouvoir faire ce geste, mes pensées les plus sincères l'accompagnent...Il sera enterré ces prochains jours... et je lui souhaite de trouver au paradis, LE BONHEUR qu'il me promet de trouver ici ...

Je ne sais vraiment pas comment le remercier ... Il m'offre le cadeau le plus précieux et le plus cher qui existe ici bas: LA VIE ...

Et "la vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie"

...

Je crois que mon devoir, aujourd'hui, est de me battre et de me (re)construire, pour lui... pour ces organes qu'il a offert, à des personnes en attente de greffe, généreusement ...Nous sommes plusieurs malades à avoir été transplantés, grâce à lui ...

En refermant le livre de son existence, il a permis que d'autres ouvrages continuent à écrire leur roman ... et sans les signer, il nous permet d'avoir l'encre nécessaire pour continuer de rédiger des lignes et des lignes ...

Alors faisons que ce que nous écrirons soit à la hauteur ...

Il n'appartient plus qu'à nous de faire de nos vies ce que nous en voudrons ...

J'ai passé tant de mois ... ces deux dernières années, dans des hôpitaux ...

J'ai connu cette première transplantation qui fût un total échec ... et qui chaque jour, me trainait un peu plus vers le bas, vers le sombre ... et m'éloignait de mes rêves, de mes espoirs ... et de moi...

J'ai connu tellement de complications, de douleurs ... J'ai du affronter tellement de choses ... J'ai du tellement me dépasser, croyant à chaque instant que j'étais à bout de mes forces et de mes ressources ...

Je n'ai fait qu'essayer de survivre ... comme je le pouvais ...J'essayais de rester à la surface, en me débattant, pour ne pas me noyer, pour ne pas couler ...

J'ai fait des milliers d'erreurs, parce que mon cœur ne parlait plus ... et que seul un instinct de survie, dont jamais je n'aurais pensé qu'il ait une telle capacité,  m'aidait à flotter ... en attendant ??? ...

Aujourd'hui, je suis une miraculée ...

Je peux facilement m'en souvenir quand je vois les cicatrices sur mes poignets ... ses tentatives de suicide répétées ...

et je voudrais dire, sincèrement, à tous ceux qui m'ont accompagnée, sur ce chemin, à quel point je suis désolée...

C'était tellement dur à éprouver, tout ce qui s'est passé, que je n'ai vu que ma propre douleur ...

alors ... pardon ... d'avoir eu tant de défauts ... et de vous avoir, peut être, parfois blessé ... attristé ...

J'essayais d'être moi sans l'être ... et plus j'essayais de devenir quelqu'un, moins je l'étais ...

Je connais le prix et la valeur de la vie ... car aujourd'hui, elle est devant moi... grâce à LUI ...

Je ne sais encore rien de celle que je serai ... ni de celle que je voudrais devenir ...Je ne sais ce que feront de moi ces empreintes indélébiles ... cette âme écorchée ...

mais tout est à faire ... tout est à reconstruire ...

Oui, c'est un nouveau jour qui se lève ...

J'ai des projets, et tant d'envies ...j'ai soif de ce temps perdu ... et de tous ces rêves que l'on a essayé de faire taire ...

Cependant, il me restera ... le souvenir de ces cris ... de ces gémissements de douleurs ... du sang ... de la détresse ... des heures interminables et des secondes où tout doit aller très vite ...

Je n'oublie pas ceux qui ont baissé les bras, ceux qui sont partis sans avoir le courage d'attendre ... d'espérer ...

et je n'oublie pas, ceux qui essayent de survivre ... et qui gardent au fond d'eux, malgré ceux qu'ils disent, L'ESPOIR ...

Ne les oubliez pas ... on ne les voit pas mais ils sont là ...Ils ont des noms ... Mathieu ... Cécile ... ils attendent, dans ce couloir ...

et il y a en France et dans le monde, des milliers de gens comme eux ... et comme celle que j'étais ...

Alors, dites OUI au don d'organes ... et si vous le pouvez, parlez en, mobilisez vous ...

La médecine fait des progrès incroyables ... et on PEUT y arriver ...

J'aimerais, enfin, remercier ici les équipes qui m'ont suivie ...pendant plus d'un an ...

J'ai souvent râlé contre eux ... mais qu'ils ne m'en veuillent pas ...je crois que j'essayais simplement de continuer à me sentir en vie ...Merci à eux de s'être battus, autant que moi ...

De m'avoir réanimée, accueillie en urgences, opérée, consolée, parlé ...Ils ont tous été ma famille, dans cette grande maison .... où la vie et la mort se battent ...

Je dois tout à ces médecins ... et à tous ces gens, qui ont été acteurs, de cette (re)naissance ...

C'est ma plus belle victoire ... et si j'ai gagné, c'est parce que quelqu'un, quelque part, un soir ou un matin, m'a laissé gagner en m'offrant un cœur sain ...

Je vais BIEN ... ! Je suis en pleine forme ! Je respire ... JE VIS ...

et déjà je m'impatiente, demain, d'aller courir des routes dont j'ai oublié les couleurs ...de revoir le soleil qui se couche, le vent caressant le visage ...de marcher sous la pluie en faisant croustiller les feuilles de l'automne sous mes pieds ...et tant et tant d'autres choses ...

Plus aucun rejet ... le cœur va bien ... mon organisme aussi ... ET MON ÂME AUSSI ...

Et pour les petits détails ...

Après avoir pris 15 kilos en deux ans à cause des traitements (cortisone etc.), j'en ai aujourd'hui perdu 8 ... (Ma carte bleue redoute déjà le moment où je vais devoir refaire ma garde robe^^... Étape qui va s'annoncer indispensable et qui va, sans aucun doute, me ruiner...)

J'ai terminé mes séances de chimiothérapie il y a quelques semaines et mes cheveux ont commencé à repousser ... châtain doré !!! J'ai, pour ainsi dire, retrouvé la couleur de ma chevelure de petite fille ...

Encore un peu de patience et dans deux ou trois semaines, je pourrais faire des rajouts... Le temps que les vrais repoussent ...

Et je finirai avec cette chanson ... qui résume TOUT ... et IL l'a compris ... : " SAVOIR AIMER DE F. PAGNY".

Certes un témoignage, mais vous venez de lire une leçon de courage !

Vous vous sentez prêt à être donneur, alors cliquez ICI.

Merci pour eux !

Nous allons vous proposer de découvrir l'histoire de quelques inventions qui ont changé notre vie. Pour cet article, découvrez comment la pile, le timbre-poste, le jean, le frisbee et la fécondation in-vitro ont été découverts et qui est à l'origine. Bon voyage au pays des inventions !

1800 : LA PILE

Voilà une invention qui a révolutionné notre vie. Combien d’appareils ont besoin de pile – tout type, tout format – pour fonctionner ? Nous serions incapables de les dénombrer. Alors vous souhaitez comment cet objet que vous utilisez tous est arrivé dans nos maisons (et nos appareils bien entendu), lisez ce qui va suivre…

L’inventeur de la pile est Alessandro Volta qui s’est inspiré des travaux d’un certain Luigi Galvani. Après de multiples essais, il présentera à la Royal Society sa pile formée alors de disques de zinc et de fer empilés et intercalés d’un feutre imbibé d’acide.

C’est alors que de nombreuses améliorations verront le jour (taille, puissance…). Ensuite c’est Antoine César Becquerel qui inventera la première pile à courant constant, qui permettra une meilleure isolation des différents composants de la pile. Puis les métaux changèrent grâce à Duclanché qui présentera une pile utilisant le dioxyde de manganèse, qui évite tout entretien.

1948 : LE FRISBEE

Qui n’a jamais joué au frisbee ? Personnellement, je me remémore mon enfance où, lorsque nous allions à la plage, nous tentions de lancer le plus loin possible ce disque souple et léger. Mais comment est-il arrivé entre nos mains ? Voici son histoire…

Ce sont les chauffeurs de la Frisbie Baking Company qui occupaient leur temps mort en s’amusant à se lancer les plats de cette société spécialisée dans la fabrication des tartes. Très vite ce jeu s’étendit aux universités.

Puis Walter Frederick Morrison et Warren Franscioni fabriquent un modèle en plastique, plus avantageux que le modèle métallique car il était plus léger et surtout les rebords n’étaient pas coupants. Morrison continua de développer le produit seul.

Lors d'une démonstration sur un parking, Morrison fut remarqué par la compagnie de jouets Wham-O. L'invention fut ensuite commercialisée sous le nom "frisbee", en référence aux moules à gâteaux de la société Frisbie.

1978 : LA FECONDATION IN-VITRO

Voilà une invention qui révolutionna le monde. Par l’invention de ce type de fécondation, on pouvait enfin résoudre le douloureux problème de certaines femmes qui éprouvaient des difficultés à avoir des enfants. Un miracle de la vie, peut-on dire ? Certainement. Mais comment la science a réussi ce prodige ? Voici l’histoire…

Ce type de fécondation ne date pas d’hier. En effet, elle commença à être utilisée au XIVème siècle pour l’insémination artificielle des juments.

L'idée était venue dans les années 30 mais personne n'ose tenter cette expérience. C'est le biologiste Robert Edwards qui décide de s'y intéresser vers la fin des années 60. Il réalise la première fécondation In Vitro d'un oeuf humain en laboratoire puis collabore avec le gynécologue Patrick Steptoe. Il faudra attendre la fin des années 70 pour voir naître Louise Brown, premier bébé éprouvette.

Véro

1840 : LE TIMBRE POSTE

Bien que nous soyons à l’ère de la haute technologie, avec l’e-mail mais aussi le fax, voire le texto (ou SMS), le timbre reste le moyen de correspondre par excellence. Tout d’abord parce qu’il reste des documents que nous sommes encore obligés de passer par la poste mais aussi, car il garde son charme. Quoi de plus plaisant que de recevoir dans sa boîte aux lettres une jolie enveloppe timbrée ? Surtout que les petites vignettes se font belles, tant pour les collectionneurs que ceux amateurs de belles images. Alors voici comment le timbre poste a vu le jour…

Il faut savoir qu’avant l’invention du timbre, les frais d’envoi étaient à la charge du destinataire. Ainsi, un grand nombre de courriers était refusé. Tout part d’une histoire romanesque… Rowland Hill, inventeur de la vignette, déjeunait  lorsqu’il fut témoin du refus d’une demoiselle de prendre le courrier que lui adressait son fiancé car elle n’avait pas les moyens de payer. Hill, en grand seigneur, paya la missive, ainsi la demoiselle put lire la lettre de son fiancé.

De ce fait, Hill eut l’idée de faire payer une somme dérisoire à l’expéditeur. Par le timbre poste, il y aurait preuve du paiement. Très rapidement, le timbre poste est adopté dans les autres pays (dont la France en 1849). Quant à Rowland Hill, il fut tout simplement anobli la reine.

En ce samedi 16 octobre 2010, je me rends au Grand Rex à Paris pour voir le spectacle musical « Il était une fois Joe Dassin ». Cela fait 30 ans que ce grand artiste nous a quittés mais il laisse en héritage un panel de chansons que beaucoup d’artistes d’aujourd’hui doit lui envier. Des « Champs Elysées » en passant par « l’Amérique », des comiques « les Dalton » et « Siffler sur la colline » aux plus tristes « Marie-Jeanne » ou « si tu t’appelles mélancolie », sans oublier « l’été indien », Joe Dassin a su marquer de son empreinte la variété française.

La création…

A bon spectacle, bonne équipe de création. A l’été 2008, Christophe Barratier est contacté par Julien et Jonathan Dassin, fils de Joe ainsi que par Gilbert Coullier, qui produit le spectacle. Fan de toujours de Joe Dassin, il accepte de créer un spectacle musical sur son idole en respectant l’histoire de cet artiste.

De son côté, Julien Dassin souhaite que le spectacle soit à l’image de son père, tantôt drôle, tantôt mélancolique. Son père est décédé alors qu’il n’avait que 6 mois donc il lui est difficile de parler de lui toutefois il finit par se prendre au jeu de cette création et son intervention ira jusqu’à la scène (la cerise sur le gâteau, allez voir le spectacle… c’est le moment le plus magique) !

Gilbert Coulier est le producteur par excellence. « Il était une fois Joe Dassin » ne pouvait rêver mieux. A son actif, il a produit des spectacles pour Police, Prince, Michael Jackson, Madonna et côté artistes francophones, il a produit les spectacles de Bruel, Céline Dion au Stade de France mais il a aussi produit Bernard Lavilliers, Gilbert Bécaud, Michel Polnareff, France Gall, Michel Berger et parmi la jeune génération, Lorie, Natasha St Pier, Julie Zenatti, M. Pokora ou encore Garou. Son prochain challenge sera les spectacles de Johnny prévus en 2012.

Au niveau de la direction musicale, celle-ci est confiée à Raphaël Sanchez, qui a déjà fait ses armes pour de grandes comédies musicales telles que « Chicago », « les misérables », « cats » et surtout l’incontournable « roi lion » joué à Mogador et vu par 1 300 000 spectateurs en France !

Les chorégraphies ont été confiées à Marjorie Ascione et la conception (lumières, vidéo, costumes, son et décor) à Alain Lonchampt, Gilles Papain, Jean-Daniel Vuillermoz, Manu Guiot et Jean Rabasse.

Le casting…

Il faut un casting particulièrement affuté pour confier les chansons de Joe Dassin, toutes connues du grand public. Le casting a été confié à Bruno Berberès à qui l’on doit le « recrutement » des troupes des « Dix commandements », « le roi soleil », « sol en cirque » et plus récemment, « Cléopâtre » et « Mozart ».

Une troupe qui déchire…

La richesse du spectacle passe aussi par le choix des membres de la troupe qui font preuve d’une belle cohésion, d’une énergie débordante mais aussi d’un enthousiasme qui rejaillit sur le public. La troupe est composée de Chiara di Bari (Notre-Dame de Paris, le Comte de Monte-Cristo, Hair, la petite sirène), David Bàn (Les demoiselles de Rochefort, Sol en Cirque, Grease, Hair), Cécilia Cara (Roméo et Juliette, le fantôme de l’opéra, Grease, Bonnie & Clyde), Edouard Thiébaut (Les demoiselles de Rochefort, Chance, la route fleurie, le soldat rose), Florence Coste (Aladin, la petite sirène), Arnaud Léonard (Othello, l’opéra de quat’ sous, Emilie Jolie, le roi lion), Charlotte Berry (venue tout droit de la « little dream foundation » créée par Phil Collins), Vincent (élève à la Musique Academy International), Joanna Lagrave (demie-finaliste Star Academy 8) et Richard Charest (Notre-Dame de Paris, Rabbi Jacob, A l’ombre de Rimbaud).

Très appréciable aussi, la plupart des artistes sont aussi musiciens et joue de la guitare, de la flute ou encore du violon sur scène et sont accompagnés de plusieurs musiciens (guitare, trompette, trombone, clavier et batterie) qui donnent cette ambiance live qui fait souvent défaut dans les spectacles musicaux.

Chansons…

Le spectacle est présenté sous forme de concert alternant les chansons de Joe (certaines très connues, d’autre à (re)découvrir) à des films défilant sur grand écran avec voix off. Les artistes ont des costumes magnifiques, qui évoquent bien la période 70-80 : des robes élégantes et pailletées pour les demoiselles, des pantalons moulants avec gros ceinturon et chemises élégantes pour les garçons (style Joe Dassin, sans aucun doute), mais aussi des jeans pat’ d’eph’, des jupes portefeuilles…

Parmi les succès de Joe Dassin, vous pourrez entendre Ca va pas changer le monde, dans les yeux d’Emilie, et si tu n’existais pas, il était une fois nous deux, l’Amérique, les Champs-Elysées, les Dalton, l’été indien, salut, siffler sur la colline, si tu t’appelles mélancolie, la bande à Bonnot, l’équipe à Jojo. Mais d’autres titres sont à découvrir comme Bip bip, excuse-me lady, fais-moi de l’électricité, le temps des œufs au plat… Bref, 35 chansons qui font certes partie du patrimoine musical français mais qui rappellent pour beaucoup des souvenirs – plus ou moins tristes – et que l’on est ravi de les réentendre, avec une nouvelle orchestration mais un respect des œuvres de Joe Dassin.

Tournée…

Joe Dassin avait (que dis-je ? il a…) des fans dans tout l’hexagone et au-delà donc naturellement ce spectacle ne s’arrêtera pas aux portes de Paris et n’oubliera donc pas la province. Dès le 17 novembre et ce jusqu’à la mi-décembre, la troupe sillonnera les routes de France en passant par la Normandie, la Bretagne, tout l’Est de la France mais aussi le Nord, la région Rhône-Alpes, tout le Sud sans oublier nos voisins belges.

Pour les parisiens, elle fera un retour au Grand Rex du 11 au 23 Janvier 2011 puis la tournée reprendra pour s’arrêter dans le Limousin puis tout le Sud-ouest, la Côte d’Azur, les Alpes, la Suisse, l’Est de la France et finira par le Nord et la Picardie. Alors commencez à faire vos réservations !

MON OPINION

J’aime les comédies musicales et ces dernières années, j’en ai vu bon nombre dont certaines ont été des coups de cœur. A présent, je peux dire que « il était une fois Joe Dassin » fait partie des mes préférées.

Je pense qu’il n’est pas facile de se lancer dans un tel projet sans risquer les critiques des « puristes », les fans de Joe principalement. Grâce à l’implication du metteur en scène qui est un fan absolu de Joe mais surtout des fils de l’artiste, ses chansons ont été respectées et le spectacle est à l’image de l’homme, sincère et généreux. Ajoutez à cela un producteur qui sait répondre aux attentes du public et une troupe unanimement talentueuse et pleine d’énergie, et nous voilà face à un spectacle qui est applaudi à tout rompre, dont les spectateurs connaissent chacune des chansons. C’était un pari osé mais tous les ingrédients sont là pour que la critique suive et encense cet hommage à l’artiste qui nous a quittés il y a 30 ans déjà ! Je me dirais alors « souviens-toi c’était un samedi… souviens-toi on a redécouvert Joe Dassin ».

Véro

Akamusic permet de produire un artiste que vous appréciez. Il vous suffit d'écouter ses chansons et si cela vous plaît, investir une somme minimum (5 euros) pour devenir producteur. Si l'album (ou le single) arrive au terme de la production, alors vous recevrez l'album collector de cet artiste.

Philippe d'Avilla a été découvert grâce au spectacle musical Roméo & Juliette, de la haine à l'amour, il y a 10 ans. Aujourd'hui, il tente l'expérience (très réussie) de l'album solo en passant par Akamusic. Parmi les chansons (en anglais), vous pourrez l'écouter dans "I will survive", admirablement revisitée.

Rendez-vous sur Akamusic pour le soutenir en cliquant ICI.

Titres en écoute sur la page Akamusic : I will survive, on my own, love me, 7 days.

Véro

Tout le monde connaît désormais Bergues (qui sait si elle n’est pas devenue la véritable capitale nordiste !) grâce au film Bienvenue chez les ch’tis mais nous voulions vous présenter la ville « côté coulisses ». Nous entendons par ce terme ce que les gens ne savent pas forcément de cette ville. Voilà un peu plus d’un an que Bergues est sous les feux de la rampe mais cette ville entourée de remparts, avec son joli beffroi, ses Tours Carrée et Pointue, ses petites maisons bien alignées est bien plus pour nous qu’une ville soudainement médiatisée. Elle est aussi notre enfance.

Pour vous faire la visite de Bergues, il nous fait d’abord commencer par une anecdote. Nos parents aimaient nous emmener faire un pique-nique et la destination idéale, c’était Bergues où un joli parc entourait l’abbaye de St Winoc. 20 minutes de train au départ de Dunkerque et nous étions dans cette très belle petite ville aux fortifications impressionnantes, que l’on doit principalement à Vauban.

La gare de Bergues se trouve à l’extérieur de la ville. Il nous faut traverser ensuite une route et passer une des portes des fortifications pour entrer dans Bergues. Une longue rue et nous arrivons sur la Grand Place. Avec son beffroi (que vous connaissez tous désormais), ses commerces, sa friterie (pas celle de Momo), ses cafés et sa mairie. Pour rejoindre le parc où l’on allait pique-niquer, il suffisait de prendre une petite rue et quelques centaines de mètres plus loin, c’est l’entrée. Avec à notre droite les fameuses tours Carrée et Pointue. Dont nous allons vous compter l’histoire un peu plus loin.

BERGUES, UNE VILLE ETONNANTE

Le beffroi

Vous le connaissez avant tout pour y avoir vu Dany Boon jouer du carillon ou déclarer sa flamme à sa belle en jouant la chanson de Stevie Wonder « I just called to say I love you ». Mais quelle est son histoire ?

Il faut tout d’abord savoir qu’il a subi une complète reconstruction suite à la seconde guerre mondiale. Après avoir été incendiée, la tour est dynamitée en 1944 juste avant le départ des troupes allemandes. Il faudra attendre 1958 pour le voir reconstruit toutefois l’architecte Paul Gélis choisit de simplifier son architecture. Le nouveau beffroi sera inauguré en 1961.

Le beffroi s’élève à 47 mètres et comporte six étages accessibles par un escalier en colimaçon.

le carillon du beffroi se trouve dans un campanile, construction qui laisse voir une cinquantaine de cloches d’un poids total d’environ six tonnes et que l’on entend chaque lundi à 11 heures. Ce campanile est surmonté d’un bulbe où se trouve une girouette représentant le lion Nicolas.

Le beffroi est inscrit aux monuments historiques depuis fin 2004 et, comme tout beffroi de la région Nord Pas-de-Calais, il est classé au patrimoine mondial de l'humanité depuis le 16 Juillet 2005.

Enfin, le rez-de-chaussée du beffroi accueille l’office du tourisme de la ville.

Quelques infos… 

Visites individuelles libres : Du lundi au samedi, de 10h à11h30 et de 14h à 17h30 ; Le dimanche d'avril à octobre de 10h à 12h30 et de 15h à 17h30
Visites individuelles guidées : D'avril à octobre, le 1er samedi du mois à 16h30
Visites groupées libres : Du lundi au samedi, de 10h à11h30 et de 14h à 17h30 ; Le dimanche d'avril à octobre de 10h à 12h30 et de 15h à 17h30
Visites groupées guidées : Toute l'année sur réservation

Tarif de base : 2,30 € (libre) ; 4,50 € (guidée).
Tarif enfant : 1,15 € (libre, - 14 ans).
Tarif groupe : 2,30 € (libre) ; 4,50 € (guidée).

L’Abbaye Saint-Winoc

Vous ne la voyez pas dans le film « Bienvenue chez les ch’tis » mais c’est aussi le but de cet article, vous faire découvrir un autre Bergues.

Construite sur le Groenberg (traduisez "mont vert"), l'abbaye occupait tout le sommet de la colline qui s’élève à 22 mètres.

Ce sont les Comtes de Flandres qui la fondèrent en 1022 pour rappeler le passage de Saint Winoc. Elle a été malheureusement détruite lors de la révolution de 1789.

Heureusement, les tours furent préservées pour la navigation, ce qui obligea le ministère de la marine à reconstruire l'une d'entre elles « La Tour Pointue », car elle s’effondra au début du XIXème siècle.

L'autre tour, la « Tour Carrée », jadis appelée "Tour bleue" car sa toiture était faite en ardoise, était à la croisée du transept de l'ancienne église abbatiale.

C’est un lieu à visiter absolument lorsque vous vous rendez dans la ville de Bergues. Proche d’un jardin, les tours dominent la ville. D’ailleurs, vous pouvez les apercevoir nettement de l’autoroute et c’est souvent « l’indicateur » de la sortie de Bergues. Majestueuses, impressionnantes, lorsque vous arrivez sur la colline, vous êtes de suite pris par cet endroit empreint de mystère.

Les remparts de Bergues

Bergues a gardé presque intact ses remparts qui font son histoire. La première partie, très ancienne, date de 882. Il faut savoir que jusqu’en 1946, la plupart des souverains vont les améliorer, voire les agrandir. Comme la plupart des fortifications françaises, c’est à Vauban, que l’on doit la majeure partie des remparts de Bergues.

Les fortifications comportent de nombreuses portes telles que les portes de Cassel, de Bierne, de Dunkerque mais aussi les Tour Nekerstor ainsi que la Tour Guy de Dampierre.

Visite terminée…

… Il est temps de « goûter » à l’accueil berguois ! Il n’y a pas que dans le film que les habitants sont très accueillants. C’est aussi le cas dans la vie. Allez à la friterie vous commander un américain ou une frites-fricadelle voire une frites-cervelas, accompagné d’une sauce piccalilli, cocktail ou, plus classique, moutarde ou mayonnaise, emmenez le tout et rendez vous dans l’un des cafés de la place de la mairie. Vous pourrez déguster votre spécialité accompagnée d’une bière bien fraîche. Sans compter que désormais, vous pourrez y voir des photos du tournage de « bienvenue chez les ch’tis », rencontrer quelques figurants, discuter avec les habitants. Cette ville respire la bonne humeur. C’est un plaisir de s’y promener. Avant de partir, n’oubliez pas de vous arrêter dans une fromagerie (il y en a une presque en face du beffroi) et repartez avec un fromage de Bergues, un Maroilles (bien que ce ne soit pas la région).

Alors conquis ? Il ne vous reste plus qu’à trouver un hôtel ou une chambre d’hôte aux alentours pour goûter aux joies simples de la vie en Flandre maritime. N’hésitez pas à nous contacter pour l’organisation de votre séjour flamand.

Véro

Bonjour à tous,
Début 2009, moi, Véronique, avais émis le désir d’arrêter Frenchie News suite au décès de ma mère. Le journal avait été créé pour elle et je ne me voyais pas continuer sans elle. Je ne me sentais plus la force, cela n’avait plus de sens. En commun accord avec toute l’équipe, nous avions arrêté les activités de l’association.
Durant mes vacances d’été, j’ai pris le temps de relire quelques articles et je me suis rappelée les bons moments « frenchienewsiens » : le partage, l’amitié, les délires… tout ça me manquait.
Alors certes Frenchie News repart mais d’une façon radicalement différente. Exit le journal papier, l’association, les délais « trimestriels » (on écrit dès qu’une actualité, un sujet nous intéresse). Nous sommes presque en 2011 et il est temps de passer à l’internet. Vous trouverez donc sur ce blog toujours des articles (aussi variés et intéressants que possible) mais uniquement en ligne. Vous pourrez y mettre vos commentaires, vos impressions, vos critiques (constructives…).
Et nous complétons tout cela par une adresse e-mail exclusivement dédiée à Frenchie News (frenchienews@gmail.com) et un groupe sur Facebook (puisque c’est désormais là que tout le monde se trouve et communique joyeusement).
L’équipe Frenchie News, c’est désormais : Chris (toujours fidèle au poste, prête à amener ses idées les plus créatives), Lise (avec son humour, sa poésie) et moi, Véronique, toujours passionnée et avide d’apporter de bons articles à ses lecteurs.
Alors on reprend la fameuse phrase…. FRENCHIENEWSEMENT VOTRE !

Véro, Chris et Lise